Voix du Basilic des 3, 4 et 5 juin 2011 à Coaraze (06) - Atelier d'écriture du vendredi 3 animé par Jeanne Bastide
Vite, il reste quelques places!
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Vite, il reste quelques places!
La place du Château de Coaraze pourrait bien se présenter, ce premier week-end de juin, comme un lieu d’alchimie. Mais une alchimie qui serait littéraire et culinaire, tant il est vrai que les deux données ne s’opposent pas, et se trouvent même réunies par la bouche, la langue et les lèvres.
Du vendredi 4 juin au dimanche 6, le basilic pourrait bien se glisser entre les mots, et le pistou entre les lignes, pour que se crée un dialogue humain, fait de littérature -de poésie notamment- et de partages conviviaux. Des tables d’écriture à la table commune.
Cette année encore le programme est prometteur. Dès le vendredi, un atelier d’écriture, animé par Jeanne Bastide, donne le tempo : ce qui fait jeu dans la langue. Le samedi, à partir de 14h15, deux invitées d’honneur viendront présenter leur approche de l’écriture poétique : Marie-Claire Bancquart et Patricia Castex Meunier. Au gré des heures, les auteurs ayant publié dans l’année liront des extraits de leurs textes, Olympia Alberti, Adeline Yzac, Daniel Biga, Philippe Chartron. On voyagera ainsi de l’Inde à Nice-Ville, terminus. Terminus provisoire. Les instants de lecture seront coupés par des rencontres festives, apéritives, et tout finira par la désormais fameuse soupe au pistou, servi sur une place offrant un regard circulaire sur les collines. Avec une vue aiguisée par le plaisir, on pourra voir passer les basilics, pratiquant leur pas indolent. Mais seulement vers la mi-nuit. Le dimanche, à 14h15, Michaël Glück parlera du peintre de Notre-Dame des Fontaines (La Brigue), Canavesio, sujet de son livre passion Canavesio. Vers 15hs : Lecture de Marie-Claire Bancquart, Patricia Castex Menier et Adeline Yzac. Vers 16h, c’est Raphaël Monticelli qui présentera et lira sa Légende fleurie en présence de Martine Orsoni, artiste qui l’a accompagné et parfois précédé dans cette démarche d’écriture. On se quittera vers les 17h, après un pot d’adieu.
Le programme complet est disponible sur le site amourier.com. (on pourra aussi se renseigner au numéros suivant : 04 92 79 32 85 ). Pensez à vous inscrire, pour les repas et ateliers, pour les gîtes si vous souhaitez profiter de la nuit coarazienne, les vendredi et/ou samedi soir.
Osez l’alchimie. Venez écouter, goûter, parler et dire, échanger. Entre les lignes, vous entendrez les voix du basilic. Comme un instant suspendu.
L'Association des Amis de l'Amourier relaie volontiers ces informations alarmantes visant le Monastère de Saorge. Elle s'élève contre l'entreprise de démolition mise en oeuvre par ceux qui prétendent défendre la création et les créateurs. "le déser croît", vous vous souvenez? "Malheur à qui protège le désert!"
Signez la pétition: Pétition monastre-1.doc
Monastère de Saorge : Non à l’hôtel, oui à la retraite d’écriture !
Pourquoi nous sommes contre l’implantation d’un hôtel ?
1. L’infrastructure actuelle du monument n’est pas adaptée à un tel projet :
- absence d’accès autre que piéton sur 30m de dénivelé, par une calade de pierres
- absence de parking
- des conditions d’hébergement très « spartiates » :
12 chambres-cellules de 9 m2 ; seulement 2 salles de douches collectives ; absence d’isolation thermique ; absence de chauffage collectif (petits convecteurs électriques individuels dans les cellules, pas de chauffage dans les couloirs) ;
Etant donnée la configuration des lieux, il est impensable de réaliser des travaux de mise aux normes de confort et de sécurité pour une activité d’hôtellerie, qui dénatureraient le caractère patrimonial du monument, et qui seraient contraires au plan d’occupation des sols de Saorge ainsi qu’aux règles s’appliquant à la protection des monuments historiques.
2. L’esprit du lieu est contraire à une exploitation marchande :
- Le Monastère de Saorge est un ancien couvent franciscain, ordre de religieux ayant fait vœux de se retirer du monde et de vivre dans la pauvreté. Les frères franciscains ont occupé le monument jusqu’en 1988. De nombreux habitants du village les ont connus et appréciés, notamment pour les vertus qu’ils respectaient :
Pauvreté, humilité, charité, obéissance et chasteté.
- L’architecture et le décor du monastère sont très sobres et même austères.
- L’église Notre Dame des Miracles est encore consacrée et sert pour des célébrations religieuses, à la demande des habitants.
3. La vallée n’attire pas -et ne souhaite pas attirer- de tourisme de groupes ou d’affaire
- la vallée de la Roya est difficile d’accès : une seule route d’abord italienne puis française (nationale), sinueuse et en mauvais état sur de nombreux tronçons. Elle fait souvent l’objet de fermeture pour la nuit pour travaux, éboulements, etc.
- elle est éloignée des centres urbains et de la côte des Alpes maritimes : 1h40 de Nice, 1h15 de Monaco
- Le tourisme y est peu développé. Il s’agit essentiellement d’une fréquentation familiale, orientée vers la randonnée pédestre.
- la vallée fait partie de « l’arrière pays », resté encore profondément rural et montagnard. Ses habitants (anciens et nouveaux) ont un niveau de vie globalement modeste mais sont très attachés à conserver ce caractère rural et un mode de vie simple et tourné vers la nature.
Pourquoi nous sommes favorable au maintien de la résidence d’écriture ?
La résidence d’écrivains du Monastère de Saorge est aujourd’hui un lieu de culture apprécié de tous et dont le fonctionnement est efficace.
1. La résidence d’écriture respecte profondément l’esprit du lieu : les résidents viennent en retraite, pour se consacrer à un travail d’écriture qui nécessite du calme et de la concentration. Chacun arrive au Monastère avec un projet d’écriture défini et l’objectif de travailler à la réalisation de ce projet. Le cadre du monastère leur permet de travailler sereinement et aboutit souvent à la conclusion de leur ouvrage. De nombreux auteurs reviennent en résidence, prouvant ainsi que le lieu est bénéfique à leur travail de création.
2. La résidence d’écriture accueille chaque année une centaine d’écrivains, traducteurs, scénaristes du monde entier (Europe, Etats-Unis, Amérique du Sud, Asie, Océanie….). Cette activité rencontre donc un franc succès auprès des auteurs qui recherchent un lieu de travail. Le monastère de Saorge a acquis depuis toutes ces années une excellente réputation dans le milieu culturel et littéraire international. Des réservations d’écrivains français et étrangers sont déjà en cours jusqu’à la fin de l’année 2010.
3. Les écrivains participent activement à la vie culturelle locale, à travers :
- des manifestations culturelles nombreuses ouvertes au public : soirées de rencontres-lectures, concerts, conférences etc. Ces évènements sont très appréciés des habitants de la vallée mais aussi d’un public plus large et fidèle.
- des rencontres et ateliers pédagogiques dans les établissements scolaires de l’Académie de Nice, qui permettent chaque année à des centaines d’élèves d’avoir un contact direct avec un auteur de littérature contemporaine.
Le monastère est une structure culturelle très active dans la vallée de la Roya, territoire qui possède peu d’autres établissements permettant un accès à la culture pour tous.
4. Le monastère de Saorge s’inscrit dans un réseau institutionnel national autour de la résidence d’écriture qui réunit le Centre national du livre, la Maison des Ecrivains et de la Littérature, le Collège International des traducteurs, la Société des gens de lettres la DRAC PACA, et l’Académie de Nice.
5. La résidence d’écriture ne constitue pas une activité financièrement déficitaire. Les locations d’espaces des cellules aux résidents, mais aussi du réfectoire dans le cadre de colloques littéraires, apportent déjà des recettes financières au CMN. Ces recettes sont équivalentes à celles du droit d’entrée et contribuent à compenser les frais de fonctionnement du monument.
Cet attachement à la résidence est fort, partagé par tous et conforme aux valeurs de promotion de la culture, de la création artistique et du patrimoine, pour tous.
En vue de la randonnée poétique du vendredi 5 juin 2009, organisée dans le cadre des 3 jours de fête des Voix du Basilic - Départ à 10h du parking, route du col St Roch (Coaraze) - Bernadette Griot, Marie Jo Freixe, Alain Freixe et Yves Ughes ont effectué une randonnée de reconnaissance.
Sur le plan ci-contre, l'itinéraire que nous avons choisi est celui indiqué en pointillés noirs à partir du hameau de l'Engarvin. La montée vers le Col ST Michel (960m), douce et continue, est d'env 1h (voir photo). Reste 20' à 30' d'une montée plus aérienne jusqu'à la chapelle St Michel (1089m) au pied des ruines de Rocca Sparviera (1110m). 3 à 4 arrêts poétiques rythmeront la montée. Nous déjeunerons sur le plateau au pied des ruines de ce hameau fortifié (voir photo)
Un peu d'histoire (sources internet):
Littéralement Rocca Sparviera, "rocher des éperviers", ce site perché à 1 100 m d’altitude surplombe la vallée du Paillon à l’Est, les gorges de la Vésubie à l’Ouest ainsi que l’échancrure abrupte du col Saint-Michel au Sud : c’est dire la maîtrise absolue des voies de passage qu’il permettait dans les temps médiévaux si troublés.
Au XIIe siècle, la famille Riquier, famille niçoise importante, possède le site de Rocasparviera.
En 1358, il est vendu par la reine Jeanne au seigneur de Coaraze, Pierre Marquesan. En 1388, le comté de Nice, dont Duranus, est sous l’autorité des comtes puis des Ducs de Savoie.
En 1777, les habitants qui fuient les ruines laissées par les tremblements de terre, abandonnent Roccasparviera et s’installent dans les villages situés plus bas à l' Engarvin et à Duranus.
Quant aux légendes qui courent sur la Reine Jeanne, sur les malédictions qu'elle aurait lancé sur ce lieu, vous en saurez plus lorsque nous nous promènerons dans les ruines de ce hameau fortifié.
Au 5 juin donc normalement équipé pour une randonnée pédestre et muni d'un bon casse-croûte!
1-L’assemblée générale, après avoir compté les présents et pris en compte les pouvoirs constate que le quorum est atteint. Elle ouvre donc ses travaux à 10h 40
2-Le Président Alain Freixe présente en le commentant le rapport moral. Il se subdivise en 5 points :
a. Le nombre d’adhérents :
i. Rapport : A ce jour quelques 120 adhérents…Soit à peu de choses près au même niveau que l’an passé…
i. Perspectives à ce moment de l’année, en son exact milieu, le nombre d’adhérents paraît satisfaisant, il témoigne d’une belle vitalité de l’association, d’une constante : de nombreuses personnes « adhèrent » au sens propre du mot à l’action accomplie, renouvellent leur confiance et de nouvelles perspectives porteuses sont envisageables. L’objectif nouveau se situe au niveau des 150. Des propositions sont émises par l’assemblée pour établir de nouveaux « tarifs attractifs et militants » : des adhésions-couples, des adhésions familles. Ces propositions seront mises à l’étude par le bureau.
b. Le Basilic :
i. Rapport : à ce jour le Basilic est diffusé à 1800 exemplaires. Ce qui témoigne d’une activité soutenue et rayonnante
ii. Perspectives : comment faire mieux ?
1. passer à 4 numéros par an ? Le problème a déjà été soulevé, les réponses ne sont pas évidentes, compte-tenu des difficultés rencontrées (notes, timbrage, contenu). Une piste : faire un supplément-information pour présenter les publications des Editions.
2. multiplier les plumes et les signatures (Jeanne Bastide, Marie-Jo Freixe, Vincent Peyrel)
3. créer de nouvelles rubriques : à côté des notes de lecture, créer un espace : impressions de lecture.
4. toutes ces possibilités seront analysées par le Bureau qui verra comment les mettre en œuvre.
c. L’Espace Internet
i. Rapport : une consolidation du site Amourier, avec un espace pour l’Association des Amis qui se développe. La création, sous l’impulsion du Président, du « Blog des Amis ».
ii. Perspectives : développer ce blog par des interventions diverses, diversifiées. Nourrir et développer le mailing aux adhérents. Lier plus intimement avec les Editions. Ouvrir une rubrique : impression de lecteurs. Développer le militantisme pour le site des Editions.
d. Aide au catalogue papier
i. Rapport : l’aide s’est concrétisée, le catalogue a été réédité, vivifié.
ii. Perspectives : continuer quand il le faut, pour le catalogue, comme pour la carte de vœux.
e. Espaces rencontres
i.Rapport : consolidation de nos lieux de lecture, BMVR notamment, même si la donne a subi des changements. (Bien intégrer les données nouvelles : réduction des budgets état et ville de Nice pour la BMVR : passé de 330 euros à 200euros !) lectures publiques/rencontres avec des auteurs : poursuivies, maintenues et consolidées à Saint-Laurent du Var ; à Montagnac, invité par l’Assos de La belugo de Jeanne Bastide ; à la BMVR (4 par an : Galea/Pazzottu en octobre; Glück en décembre ; Braganti en avril ; Alain Freixe et Yves Ughes en mai)) ; à La Maison de la poésie de Grasse (Yves Ughes et Alain Freixe), à la chapelle Victoria de Grasse ; Exposition de 3 semaines des éditions de l’Amourier à Grasse dans le cadre de la PAV en mars 2007 avec lecture d’ouverture : Alain Freixe et Yves Ughes et lecture de clôture avec Pazzottu, Glück et Chambon.
ii.Perspectives : ne pas se limiter aux acquis, prospecter pour de nouvelles ouvertures, de nouveaux espaces : « le mois des arts » le Musée Matisse, le Mamac, St Tropez (l’annonciade), les librairies, pour multiplier les signatures : « arts et livres » à Grasse, la librairie francophone de Turin, la région de Lyon, la région de Draguignan, la médiathèque d’Antibes, celle de Valbonne ( ?) Voir ce qu ‘il en est de Monaco après le décès l’an passé de son conservateur.
3- Le président passe ensuite la parole à Martin Miguel qui présente le bilan financier de l’année écoulée :
i. Il fait apparaître
1. un net rétablissement des équilibres financiers. une rentrée régulière des subventions, même si en ce domaine tout est toujours à recommencer, dans l’aléatoire. Dans nos relations avec les Institutions :
- Drac : refus de la conseillère pour le livre puis accord pour 1500 euros du DRAC .
- CG : 2 subventions : l’une pour notre livre d’entretiens ; l’autre pour la manifestation « Voix du Basilic » le tout pour plus de 4000 euros !
- Ville de Nice et pour la première fois : d’abord 900 euros d’acompte - et on était pas mal content - puis du nouveau maire Christian Estrosi un complément déjà payé de 3100 euros !
- Pour le CR, on attend ! On devrait savoir autour du 15 juin d’après YU qui leur a tel !
2. la nécessité d’aller vers une plus grande autonomie, afin de parer tout revers au niveau des subventions. Multiplier les fonds propres.
3. l’hypothèse est avancée de faire fabriquer la soupe au pistou par des membres de l’association, afin de rendre la fête bénéficiaire. Ce point fait débat, il sera mis à l’étude dans une réunion du bureau.
f. Les votes
i. Quitus est donné au trésorier pour ses comptes, et le bureau le remercie pour le travail accompli, travail à accomplir pas à pas dans l’aridité des chiffres
ii. Le bilan financier est adopté à l’unanimité.
iii. Le rapport moral est adopté à l’unanimité.
La séance est donc levée au moment où le clocher fait retentir ses douze coups.
Rendez-vous est pris pour l’année prochaine.
Pour le Bureau, le secrétaire de séance
yves ughes