Les rendez vous 

- le samedi 5 mars, à 15 heures, auditorium de la BMVR, lecture par Raphaël Monticelli

- le samedi 26 mars, à 15 heures, auditorium de la BMVR, textes de Raphaël Monticelli, musique de Gilbert Trem, une Liturgie de la semaine sainte et Sonatine pour Josué avec Sandrine Martin, Olivier Thiry, Jean Marc Baccarini et Yves Moreaux.

- les samedi 2 et 9 avril, atelier d'écriture animé par Raphaël Monticelli. Pour s'inscrire se renseigner auprès de la BMVR, 04 97 13 48 90

- durant toute la durée de l'exposition : présentation de livres d'artistes, oeuvres croisées et autres bricoles par Raphaël Monticelli, dans les bibliothèques de quartier. Se renseigner auprès de chaque bibliothèque. 

Enfin 

si vous voulez en savoir plus sur Raphaël Monticelli : www.bribes-en-ligne.fr ou encore les sites de l'Amourier, la poéthèque du "Printemps des poètes", ou le site de Claude Ber 

à tout hasard en voici les adresses

http://www.amourier.com/les-auteurs/64.php

http://www.printempsdespoetes.com/index.php?rub=poetheque&page=14

http://www.wmaker.net/claudeber2/Raphael-MONTICELLI_a250.html?preview=1

On peut écrire à  raphael@monticelli.fr

Miguel Martin est né en 1947 à Nice. A vingt ans, à sa sortie de l’école d’art, l’environnement immédiat est celui des Nouveaux Réalistes et de Fluxus. Il est particulièrement sensible à l’oeuvre de Yves Klein. La question du moment, avec notamment, Simon Hantaï et le Groupe BMPT, est de reconsidérer la peinture et ses constituants et en élaborer un sens nouveau. Il s’associe à Isnard, Chacallis, Charvolen et Maccaferri pour former le Groupe70 (créé début 1970) parallèlement au groupe Support-Surface. Ce travail, qui interroge, depuis son origine la relation entre espace plastique et espace physique, s’est particulièrement concrétisé depuis 1986 par la mise en oeuvre simultanée du béton et de la couleur ; il creuse systématiquement la question entre peinture et mur.

« L’art de Miguel est un art du bâti, un art qui dit (ne cache pas) le projet, le travail et la construction ; un art qui se concrétise dans des fragments de mur mobile, en (re)construction ou en (re)naissance qui ont pris la place des tableaux. Dans cette construction, le rôle de la couleur est singulier : selon les périodes, la jubilation colorée alterne avec l’emploi de noirs denses, bitumeux, souvent mêlés de suies- auxquels les agrégats du béton – ils vont des graviers aux granulats polymères, aux tissus, copeaux, sciures et cendres- donnent des aspects, des densités et des effets sans limites. Dans tous les cas, ces éléments qui contribuent à construire le mur définissent, en même temps, les réserves et les pertes dans les murs qu’ils construisent. Ces trouées et ces pertes, plus ou moins importantes, ne sont pas creusées après coup dans le béton sec : elles sont le produit d’une procédure de construction. » (2007"L’art fait le mur" Raphaël Monticelli)