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  • Rencontre avec Boris Gamaleya le samedi 20 octobre à 15h à Paris

     images.jpgBoris Gamaleya en compagnie de Claude Ber, Jacques Darras et Patrick Quillier le Samedi 20 octobre 2012 à 15h00 Nouvelles éditions Jean-Michel Place 12 rue Pierre et Marie Curie 75005 Paris



    Dans sa préface au recueil de Boris Gamaleya intitulé Jets d’aile, vent des origines (Paris, Jean-Michel Place, 2005), Patrick Quillier écrit : « La vibrante vie qu’il nous est de la sorte donné à entendre (à tous les sens de ce verbe majeur) est une formidable énergie en mouvement, qui nous entraîne dans son sillage en nous projetant toujours plus loin de nous, plus loin que nous, au plus près des limites qui nous sont assignées, à l’extrême pointe de toutes les polyphonies. C’est ainsi que le poète peut s’adresser comme suit à son lecteur devenu interlocuteur, et même partenaire d’aventure : Tes vies comptent une éternité de plus l’espace du tout rendu au voisinage de plus ". Ou encore : " Ma terre te prête plus de vies que tu n’en as eues. »
    Un moment rare avec Boris Gamaleya, figure majeure de la littérature réunionnaise.
    Un hommage exceptionnel rendu par des poètes, essayistes et traducteurs, grands connaisseurs de l’œuvre de Boris Gamaleya.

    Boris Gamaleya est né en 1930 à Saint-Louis (La Réunion) d’une mère réunionnaise et d’un père ukrainien émigré à La Réunion après la Révolution d’octobre. Il fait ses études secondaires à Saint-Denis puis en métropole où il adhère au Parti communiste. De retour à La Réunion en 1955, il enseigne le français, milite au Parti communiste réunionnais et se passionne pour la culture populaire. En 1960, victime de l’ordonnance prise par le Premier ministre Michel Debré, il est contraint avec son épouse de s’exiler et s’installe en région parisienne. L’« ordonnance Debré » donne en effet aux pouvoirs publics la possibilité d’exiler en métropole les fonctionnaires des DOM dont « le comportement est de nature à troubler l’ordre public ». Il enseignera pendant 12 ans à Romainville. Boris Gamaleya fait irruption dans la littérature réunionnaise en 1973 avec Vali pour une reine morte. Écrit entre 1960 et 1972, ce recueil de poèmes est profondément marqué par l’exil. Revenu à La Réunion un an avant la publication du Vali et après une grève de la faim, il y lance bientôt une revue engagée : Bardzour, qui collecte les contes de tradition orale et publie des chroniques sur le créole réunionnais. Il se consacre aujourd’hui pleinement à la littérature. Publications récentes : Le Bal des hippocampes. Préface de Patrick Quillier. Paris, Éditions de l’Amandier, 2012.
    L’Entrée en météore, Saint-André, Océan Éditions, 2012.
    La revue Phoenix a publié dans sa livraison de janvier 2012 un dossier sur le poète.
    Petit rappel : Jets d’aile, vents d’origine. Préface de Patrick Quillier. Paris, Éditions Jean-Michel Place, 2005