AAA

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carcassonne-Maison des mémoires/Maison Joë Bousquet-Présentation des Lettres à une jeune fille de Joë Bousquet, le samedi 31 janvier à 17 h

couv JB-Lettre JF921.jpgEn janvier 1946, Joë Bousquet fait la connaissance d'une jeune étudiante prénommée Linette. Durant quatre années la chambre de la rue de Verdun sera un lieu d'initiation. Des rencontres et des échanges entre la jeune étudiante et le poète émergera une correspondance qui était restée inédite à ce jour. Elle est publiée aujourd'hui par les éditions Grasset sous le titre Lettres à une jeune fille.
À Linette, Joë Bousquet veut tout enseigner, tout transmettre: la littérature, la peinture, et l'amour. Le souffle poétique de la correspondance traduit le désir « d'entrer tout entier dans la personne d'un autre être sans l'empêcher d'être lui ».

Le préfacier de l'ouvrage, Nicolas BRIMO, est le fils de la destinataire de ces lettres. Bibliophile, il est aussi journaliste, et administrateur délégué du Canard enchaîné.

La présentation de Nicolas Brimo sera accompagnée d'un entretien et de lectures avec Serge Bonnery, Alain Freixe et René Piniés.
(contacts: Centre Joë Bousquet et son temps, Maison des mémoires/Maison Joë Bousquet- 53 rue de Verdun - 11000 Carcassonne. Tel/Fax: 0468725083. Couriiel: centrejoebousquet@wanadoo.fr)


"Si je croyais être grand, je ne saurais plus écrire, la vie nous paraît claire comme un ruisseau aussitôt que la grâce nous est faite d'oublier que nous avons vécu. Les années passent, nous rident, nous scalpent, nous ne sommes pas, heureusement, dans celui que l'on voit, ni ailleurs, du reste, nous sommes inquiétude, c 'est-à-dire espoir, un espoir dont la fin n'est visible qu'aux autres quand nous avons su à peu près bien l'exprimer. Nous «sommes» si peu que rien ne nous apparaît sans nous cacher ce que nous sommes; un écrivain vrai n'est jamais que l'ombre de son propre regard; et sa plus grande joie est de mériter l'amitié d'êtres qui sont, comme vous, les charmants émissaires de l'avenir."

( Joë Bousquet. Lettre à Linette, 20 janvier 1946 )

Les commentaires sont fermés.