De la fenêtre un homme regarde le monde. C’est toujours comme ça que cela commence. Par cette attente interminable. Un homme assis, et qui regarde. Depuis des années, des siècles peut-être. Avant même la fenêtre et le corps immobile.

Ami(e)s, l’homme qui depuis sa fenêtre regarde et ouvre son blog par ces quelques mots est Jacques Ancet, poète, essayiste et traducteur de quelques-uns des plus importants poètes de langue espagnole. Il chemine où la poésie vibre du silence et du temps présent.
Sorte de chronique, écrite au fil et à la lumière des jours (chaque poème est daté), son nouveau recueil, Comme si de rien, dont le titre évoque avec justesse le contenu, rend compte d’une qualité de présence exceptionnelle devant les jeux d’ombre et de lumière, les odeurs, les gestes, les murmures, les crépitements et de la manière dont ils agissent sur le “regardant”, traversé simultanément par l’infime et l’infini. L’insaisissable, ici interrogé, met en mouvement une écriture simple et limpide, ouverte et attentive à ce qui vient.
Bonheur de lecture…! Vous pouvez découvrir ce livre sur notre site en cliquant ici.
Un entretien avec Jacques Ancet, conduit par Alain Freixe, est paru (incomplet) dans notre gazette Basilic de mai, cependant, vous pouvez le télécharger dans sa totalité en cliquant là.

Si vous êtes à Paris cette fin de semaine, il vous sera possible de rencontrer Jacques Ancet samedi prochain, le 16 juin, au marché de la poésie, place Saint-Sulpice à Paris, sur le stand des éditions L’Amourier (N°208) entre 16h et 17h. Nous serons heureux de vous accueillir aussi les autres jours, du jeudi 14 au dimanche 17 juin entre 11h30 et 22h, vous pourrez rencontrer Françoise Clédat et Sylvie Fabre G., (vendredi à partir de 18h), Jean-Pierre Chambon et Michaël Glück (samedi et dimanche à partir de 15h30), Michel Séonnet (samedi à partir de 14h30), Anna Prucnal et Jean Mailland (vendredi à partir de 15h et dimanche à partir de 14h).

Espérant vous rencontrer lors de ces rencontres poétiques toujours conviviales,
en amitié,
Bernadette Griot
amourier.com

Transartcafé recevra l'écrivain Yves Ughes publié aux Editions l'Amourier le vendredi 15 juin, à 18 h 30 pour une lecture et une dédicace de son nouveau livre "Capharnaün, douze stations avant Judas".

"Le “Judas ” d’Yves Ughes est un livreur qui en livrant se délivre. C’est sa manière à lui de porter la
mort dans la mort. Ainsi, par contre coup, est-il rendu à la vie. Ainsi a-t-il la possibilité
de renouer ce lien mortel à la terre qui nous voue à la distance, fondatrice d’humanité. "

Alain Freixe

N'oubliez pas! vendredi, samedi et dimanche à Coaraze Les Voix du Basilic!

- vendredi, si le temps le permet (a priori, oui!) pour les uns, randonnée poétique à Rocca Sparviera à 10h; pour les autres, atelier d'écriture animé par Jeanne Bastide

- Samedi dès 14h 30, Rendez-vous, place du château pour rencontres et lectures avec Jacques Ancet, Michel Diaz, Patrick Da Silva, Marie-Hélène Bahain, Daniel Biga et d'autres encore...

- Dimanche dès 14h30 : lecture de Patrick Da Silva; table ronde avec les auteurs présents sur les questions touchant à la ùise en voix des textes; lectures

Voyez les programmes détaillés ci-après!

En vue de la randonnée poétique du vendredi 1 juin 2012, organisée dans le cadre des 3 jours de fête des Voix du Basilic - Départ à 10h du parking, route du col St Roch (Coaraze) – voici

l'itinéraire que nous avons choisi est celui indiqué en pointillés à partir du hameau de L’Engarvin.

La montée vers le Col ST Michel (960m), douce et continue, est d'env 1h (voir photo). Reste 20' à 30' d'une montée plus aérienne jusqu'à la chapelle St Michel (1089m) au pied des ruines de Rocca Sparviera (1110m). 3 à 4 arrêts poétiques rythmeront la montée. Nous déjeunerons sur le plateau au pied des ruines de ce hameau fortifié.

Un peu d'histoire (sources internet):

Le site de Rocca Sparviera, "rocher des éperviers", perché à 1 100 m d’altitude, surplombe la vallée du Paillon à l’Est, les gorges de la Vésubie à l’Ouest ainsi que l’échancrure abrupte du col Saint-Michel au Sud : c’est dire la maîtrise absolue des voies de passage qu’il permettait dans les temps médiévaux si troublés.

Au XIIe siècle, la famille Riquier, famille niçoise importante, possède Rocasparviera.
En 1358, il est vendu par la reine Jeanne au seigneur de Coaraze, Pierre Marquesan. En 1388, le comté de Nice, dont Duranus, est sous l’autorité des comtes puis des Ducs de Savoie.

En 1777, les habitants qui fuient les ruines laissées par les tremblements de terre, abandonnent Rocasparviera et s’installent dans les villages situés plus bas à l' Engarvin et à Duranus.

Quant aux légendes qui courent sur la Reine Jeanne, sur les malédictions qu'elle aurait lancé sur ce lieu, vous en saurez plus lorsque nous nous promènerons dans les ruines de ce hameau fortifié.

Au 1 juin donc normalement équipé pour une randonnée pédestre et muni d'un bon casse-croûte!